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Chaise Métropole n° 305, 1950

Chaise Métropole n° 305, 1950.

Chaise Métropole n° 305, 1950. © Galerie Patrick Seguin.

Ateliers Jean Prouvé, Maxéville. Châssis de chaises Métropole n° 305 préparés pour la peinture, c. 1952.

Ateliers Jean Prouvé, Maxéville. Châssis de chaises Métropole n° 305 préparés pour la peinture, c. 1952. © Fonds des Ateliers Jean Prouvé. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Nancy.

« Chaise métallique n° 305 ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 14.189 du 29 décembre 1951.

« Chaise métallique n° 305 ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 14.189 du 29 décembre 1951. © Fonds des Ateliers Jean Prouvé. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Nancy.

Chaises standard. Croquis de Jean Prouvé pour la revue <i>Intérieur</i>, 1965.

Chaises standard. Croquis de Jean Prouvé pour la revue Intérieur, 1965. © Collection SCE Jean Prouvé.

Chaise Métropole n° 305, 1950. Maison de Jean Prouvé à Nancy, c. 1954.

Chaise Métropole n° 305, 1950. Maison de Jean Prouvé à Nancy, c. 1954. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Maison de Jean Prouvé à Nancy, 1954, le coin repas meublé de chaises Métropole n° 305. « Ces chaises constituent comme une sorte de spectacle autour d’une table », Jean Prouvé.

Maison de Jean Prouvé à Nancy, 1954, le coin repas meublé de chaises Métropole n° 305. « Ces chaises constituent comme une sorte de spectacle autour d’une table », Jean Prouvé. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Chaise Métropole n° 305, 1950.

Chaise Métropole n° 305, 1950. © Galerie Patrick Seguin.

Chaise Métropole n° 305, 1950.

Chaise Métropole n° 305, 1950. © Galerie Patrick Seguin.

Cité internationale universitaire, Paris (A. Laprade, J. Vernon, B. Philippe, arch., 1951). Restaurant meublé avec des tables Cafétéria n° 512 et des chaises Métropole n° 305, c. 1953.

Cité internationale universitaire, Paris (A. Laprade, J. Vernon, B. Philippe, arch., 1951). Restaurant meublé avec des tables Cafétéria n° 512 et des chaises Métropole n° 305, c. 1953. © Archives de la Cité internationale universitaire de Paris. Photo Noël Le Boyer.

Chaise Métropole n° 305, 1950.

Chaise Métropole n° 305, 1950. © Galerie Patrick Seguin.

Cité internationale universitaire, Maison du Mexique, Paris (J.-L. Medellin, arch., 1953). Cafétéria aménagée par Charlotte Perriand, avec des tables type 510 (conception Ch. Perriand) et des chaises Métropole n° 305 des Ateliers Jean Prouvé.

Cité internationale universitaire, Maison du Mexique, Paris (J.-L. Medellin, arch., 1953). Cafétéria aménagée par Charlotte Perriand, avec des tables type 510 (conception Ch. Perriand) et des chaises Métropole n° 305 des Ateliers Jean Prouvé. © Photo Lucien Hervé. Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Chaise Métropole n° 306, 1952.

Chaise Métropole n° 306, 1952. © Galerie Patrick Seguin.

Commissariat à l’énergie atomique, centre de Marcoule, Bagnols-sur-Cèze. La salle de réunion équipée de chaises Métropole n° 306, c. 1955.

Commissariat à l’énergie atomique, centre de Marcoule, Bagnols-sur-Cèze. La salle de réunion équipée de chaises Métropole n° 306, c. 1955. © Archives Commissariat à l’énergie Atomique.

Chaise Métropole n° 305, variante avec assise et dossier en aluminium, 1953.

Chaise Métropole n° 305, variante avec assise et dossier en aluminium, 1953. © Galerie Patrick Seguin.

Chaise Métropole n° 305, variante avec assise et dossier en aluminium, 1953.

Chaise Métropole n° 305, variante avec assise et dossier en aluminium, 1953. © Galerie Patrick Seguin.

Chaise Métropole n° 305, 1950

Courant 1950, le bureau d’études des Ateliers Jean Prouvé étudie une nouvelle version de chaises « semi-métalliques » (piètement métal, siège bois) qui combine le principe de la chaise n° 4 à piètement métal d’avant-guerre avec les modes de fixation des modèles ultérieurs en bois. Le bâti se compose de deux piètements arrière en tôle pliée « d’égale résistance » dans lesquels est soudé le tube cintré des pieds avant, réunis par des entretoises. La version Métropole
n° 305 mise sur le marché quelques mois après le modèle démontable Cafétéria
n° 300 s’en différencie par les modes d’assemblage des composants métalliques et leur mise en œuvre : une entretoise tubulaire relie les profils arrière en tôle pliée auxquels les tubes des pieds avant sont soudés par l’intérieur. Le piètement est échancré pour recevoir le dossier (fixé sur des pattes soudées par des vis Parker, puis des douilles en laiton ou aluminium) et la partie arrière de l’assise en contreplaqué, glissée dans une fente. Les bouchons en peau de porc, puis en caoutchouc, protégeant les pieds sont simplement enfoncés dans les profils métalliques. Les composants en contreplaqué moulé1 de hêtre sont vernis, et les parties métalliques laquées au four. La variante coussinée (n° 306 ou D) revêtue de similicuir, commercialisée ultérieurement, est proposée pour l’aménagement de bureaux ou de cités universitaires. À partir de 1953, plusieurs essais de fabrication mettant en oeuvre de l’aluminium sont réalisés. Un prototype de piètement en tôle et tube d’aluminium est fabriqué, qui donnera lieu à une petite série dont certains modèles sont équipés d’assise et dossier en bois, d’autres en tôle d’aluminium. Certaines variantes plus tardives allient des piètements en acier et des sièges et dossiers en aluminium. Un millier d’exemplaires de la « chaise semi-métallique Métro » sort de l’usine de Maxéville en 19512. Diffusé puis édité par Steph Simon jusqu’en 1969, ce modèle est sans doute celui qui illustre le mieux le projet de fabrication en grande série de son créateur.

1. Les Ateliers Jean Prouvé se fournissent auprès de la société Luterma.
2. « Liste des séries de meubles standard fabriqués en 1951 », Ateliers Jean Prouvé.