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Sièges d’amphithéâtre, 1950

Sièges d’amphithéâtre en batterie, c. 1950.

Sièges d’amphithéâtre en batterie, c. 1950. © Galerie Patrick Seguin.

« Université de Caen, aménagement d’amphithéâtres. MM. H. Bernard et E. Hur, arch. ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 185.603, octobre 1952, par A. Le Stang.

« Université de Caen, aménagement d’amphithéâtres. MM. H. Bernard et E. Hur, arch. ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 185.603, octobre 1952, par A. Le Stang. © Fonds des Ateliers Jean Prouvé, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

« Sièges Amphis ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 185.639, janvier 1953, par J. Prouvé.

« Sièges Amphis ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 185.639, janvier 1953, par J. Prouvé. © Musée national d’Art moderne/CNAC, Paris. ADAGP – Photo CNAC/MNAM. Dist. RMN – Jean-Claude Planchet/G. Meguerditchian.

Fauteuils d’amphithéâtre à assise relevable en batterie, prototype à l’atelier, c. 1952.

Fauteuils d’amphithéâtre à assise relevable en batterie, prototype à l’atelier, c. 1952. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Fauteuils d’amphithéâtre en batterie, 1953. Provenance : faculté des lettres, université de Besançon.

Fauteuils d’amphithéâtre en batterie, 1953. Provenance : faculté des lettres, université de Besançon. © Galerie Patrick Seguin.

Fauteuil d’amphithéâtre, 1953. Provenance : faculté des lettres, université de Besançon.

Fauteuil d’amphithéâtre, 1953. Provenance : faculté des lettres, université de Besançon. © Galerie Patrick Seguin.

Université de Paris, faculté de médecine (L. Madeline et J. Walter, arch., 1952-1953). Montage des sièges d’un amphithéâtre, 1953. Ossature en tôle d’acier pliée, tables et banquettes fixes en bois massif.

Université de Paris, faculté de médecine (L. Madeline et J. Walter, arch., 1952-1953). Montage des sièges d’un amphithéâtre, 1953. Ossature en tôle d’acier pliée, tables et banquettes fixes en bois massif. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Pupitre d’amphithéâtre à tablette rabattable, 1951. Provenance : CNEP, Centre national d’éducation physique, Joinville.

Pupitre d’amphithéâtre à tablette rabattable, 1951. Provenance : CNEP, Centre national d’éducation physique, Joinville. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Pupitre d’amphithéâtre à siège relevable, type « Lisbonne », 1951.

Pupitre d’amphithéâtre à siège relevable, type « Lisbonne », 1951. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Sièges d’amphithéâtre, 1950

La première prestation des Ateliers Jean Prouvé en matière d’équipement d’amphithéâtre est constituée par la fourniture de mobilier pour l’École des sciences politiques, à Paris, en 1934. Les études réalisées à cette occasion débouchent sur la création de deux
principes : celui mis en œuvre pour ce marché — un bâti en tôle pliée et tube supportant des tables et des sièges fixes en bois séparés par les mêmes traverses caissonnées que les pupitres scolaires biplaces — et un autre type d’ossature, constituée de caissons verticaux en tôle pliée fixés au sol par des platines, supportant les sièges basculants et les accoudoirs. Cette dernière disposition est reprise une quinzaine d’années plus tard, vers 1950, au moment où le marché universitaire est en pleine expansion, et adaptée pour équiper en 1952 les amphithéâtres des facultés de Lille, de Besançon puis de Dijon, ou encore la salle de conférences de l’Institut français du pétrole à Rueil (1956). Pour ces programmes, l’accent est mis sur le confort de l’auditeur : les assises relevables sont coussinées de similicuir, ainsi que les dossiers équipés à l’arrière de tablettes pivotantes. Simultanément, d’autres systèmes destinés à être fabriqués en série sont mis au point à l’occasion de projets qui, parfois, donnent leur nom au modèle, comme le type Lisbonne, dont les sièges relevables sont fixés à l’avant du piètement en tôle pliée des tables. L’aménagement d’amphithéâtres à la faculté de médecine de Paris suscite la combinaison simplifiée des deux systèmes précédents, à savoir des poteaux verticaux en tôle de section triangulaire sur lesquels sont soudées des équerres supportant les bancs et les tablettes. Outre ces trois modèles standard commercialisés par Steph Simon, d’autres réalisations déclinent le même principe, avec des articulations différentes entre les supports en tôle et les parties horizontales, parfois dotées de mécanismes de réglage. C’est le cas, notamment, du mobilier créé en 1953 pour les salles de cours du Centre national d’éducation physique (CNEP) de Joinville, dont les poteaux verticaux triangulaires en tôle, auxquels sont fixés sièges et dossiers, sont reliés horizontalement par des tubes sur lesquels pivotent les pupitres. En revanche, le projet d’aménagement d’une salle de conférences à la faculté de droit d’Aix Marseille donnera lieu à la création en 1951 d’un type inédit de fauteuil dénommé Bergère. Dans tous les cas, les marchés sont importants et concernent des centaines de sièges. Après le départ de Jean Prouvé et jusqu’en 1959, ils représenteront le principal débouché du secteur mobilier des ateliers de Maxéville.