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Fauteuil de bureau CPDE, 1934

Fauteuil de bureau CPDE, 1934.

Fauteuil de bureau CPDE, 1934. © Galerie Patrick Seguin.

Fauteuil de bureau CPDE, 1934.

Fauteuil de bureau CPDE, 1934. © Galerie Patrick Seguin.

« 120 fauteuils CPDE ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 4205 du 12 février 1935, par R. Feck.

« 120 fauteuils CPDE ». Plan Ateliers Jean Prouvé n° 4205 du 12 février 1935, par R. Feck. © Fonds des Ateliers Jean Prouvé, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.

CPDE, Paris (U. Cassan, arch., P. Bey et M. Bovis, décorateurs, 1932-1934). La salle d’attente équipée de deux fauteuils de bureau CPDE, c. 1935.

CPDE, Paris (U. Cassan, arch., P. Bey et M. Bovis, décorateurs, 1932-1934). La salle d’attente équipée de deux fauteuils de bureau CPDE, c. 1935. © Collection privée.

École nationale professionnelle de Metz (R. Fournez et L. Sainsaulieu, arch., 1935-1936). Chambre de maître avec un fauteuil de bureau CPDE, une chaise n° 4, une table Cité, un lit-divan.

École nationale professionnelle de Metz (R. Fournez et L. Sainsaulieu, arch., 1935-1936). Chambre de maître avec un fauteuil de bureau CPDE, une chaise n° 4, une table Cité, un lit-divan. © Collection privée.

Fauteuil de bureau CPDE, 1934

Le concours lancé en 1934 par la Compagnie parisienne d’électricité (CPDE) pour l’aménagement de son nouveau siège à Paris est l’occasion pour Jean Prouvé de créer un ensemble de mobilier de bureau qui va poser les principes essentiels de ses modèles à venir. Le fauteuil, dont la création suit de peu le premier projet pour la future chaise no 4, est composé de la même manière que celle-ci : des pieds arrière en tôle pliée profilée dans lesquels s’encastrent et sont soudés des tubes cintrés formant le piètement avant. Des accoudoirs en tube écrasé sont fixés par soudure sur le piètement arrière et le ceinturent. Par souci de solidité, toutes les soudures sont faites à l’arc, le tube des pieds avant est renforcé et rigidifié par une entretoise en tôle dont le profil est étudié pour supporter l’assise ; en matière de confort, celle-ci et le dossier sont coussinés et revêtus de cuir. Les Ateliers Jean Prouvé fournissent plusieurs centaines de ces fauteuils à la CPDE, en sous-traitant sans doute la fabrication de la plus grande partie. Malgré la publication de ce modèle dans un prospectus publicitaire, rien n’indique qu’il ait fait l’objet d’une autre fabrication en série. Quelques exemplaires ont été fournis pour des bureaux ou des établissements scolaires, notamment pour l’École nationale professionnelle de Metz, en 1936. Après la guerre, ce fauteuil de bureau a été remplacé par les modèles Bridge puis Direction.